'Behind the Wheel': quatre nouveaux fans, quatre histoires captivantes
Evy - photographe
Au volant de Pablo La Coccinelle, j’ai l’impression de me retrouver au Mexique». Photographe et globe-trot-
ter, Evy s’est déjà rendue onze fois en Amé- rique du Sud. Aujourd’hui de retour en Bel- gique, elle donne des cours de photographie à des enfants. «Depuis mon premier voyage au Mexique, je suis tombée sous le charme des emblématiques taxis-Coccinelle verts. Les rues là-bas en sont littéralement en- vahies. D’ailleurs, le Mexique a continué à produire la Coccinelle pendant de longues années.» Après quelques années, Evy décide de sceller sa passion pour la Coccinelle et pour l’Amérique du Sud par un road-trip au Mexique. «C’était l’excuse parfaite pour m’en acheter une», dit-elle en riant. “Ce fut une époque formidable, même si financière- ment, j’ai parfois ramé. Avant de rentrer en Belgique, j’ai essayé de revendre ma Cocci- nelle au Mexique. Je n’avais plus un peso. Il me fallait trouver un peu d’argent. Sauf que j’ai laissé parler mon cœur... et que j’ai fini
par la garder.” Une décision qui a marqué le début d’une nouvelle aventure. «Ramener une Coccinelle en Belgique n’est pas une mince affaire. Je n’avais qu’une solution : le bateau. J’ai eu la chance de pouvoir embar- quer sur un cargo qui se rendait en Europe. Le voyage en mer a duré des mois, mais ce fut une expérience inoubliable.» Aujourd’hui, Evy donne cours dans des écoles. Pablo – c’est le nom qu’elle a donné à sa Coccinelle – y joue encore souvent la vedette. «Je suis photographe. Et comme je n’ai plus le temps
de partir faire de longs voyages, j’ai trouvé un autre moyen de faire voyager Pablo la Coccinelle. Je sillonne la Flandre et propose des ateliers photo. Ils s’adressent aux enfants. Au cours de ces ateliers, Pablo joue souvent le rôle de modèle.» Pablo la Coccinelle est et reste le bien le plus précieux d’Evy. «C’est le meilleur moyen d’inciter les enfants à faire preuve de créativité. Dès qu’ils l’aperçoivent, ils ressentent le même enthousiasme que celui que j’ai éprouvé au Mexique. Et auto- matiquement, ils donnent libre cours à leur fantaisie.»
Valérie - mère d’Axel et de Cyril
Quelques heures avant la naissance d’Axel et de Cyril, leur mère Valé- rie essaie la nouvelle Golf Cabrio
de son frère. «Sois prudente... n’oublie pas que tu es sur le point d’accoucher!», lui crient ses proches. Ils ne croyaient pas si bien dire. En effet, quelques heures plus tard, les jumeaux poussaient leur premier cri. Depuis, Axel et Cyril sont des incondi- tionnels de Volkswagen. «Ils avaient hâte de décrocher leur permis de conduire. Et c’est ce qu’ils ont fait ! En obtenant exac- tement le même score à l’examen théo-
rique. C’est sans doute ça, le mystère des jumeaux», dit-elle avec un large sourire. «A l’approche des examens de fin d’hu- manités, nous leur avons fait une proposi- tion. Ils recevraient tous deux une Polo, à condition de réussir. Cette proposition les a clairement motivés.» Les voitures étaient quasi identiques, à quelques détails près. «Au niveau de la couleur, par exemple», continue-t-elle. “L’une est grise, l’autre est bleue. Identiques et différentes à la fois. Comme Axel et Cyril. Car même s’ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau et
qu’ils partagent les mêmes passions, ils ont des personnalités fondamentalement dif- férentes. Axel est un peu moins direct que Cyril. Mais ils seront toujours là l’un pour l’autre.” Il leur arrive aussi de se partager la Polo. «S’ils prennent la bleue pour se rendre ensemble à l’école, ils s’arrangent : l’un conduit à l’aller, l’autre au retour!» Les jumeaux n’ont pas de secrets pour leur mère. «Même s’il y a de quoi les confondre, je les reconnais toujours. C’est toujours eux d’abord, et puis le reste du monde. Même à bord de leur Polo», conclut-elle en riant.
Tijs - epris de vieilles voitures
«Ouvrir la portière et être envahi par la même odeur qu’à l’époque où je prenais place dans la voiture de mon
grand-père...». Tijs se replonge avec nostal- gie dans ses souvenirs d’enfance. Même s’il n’a jamais connu son grand-père, la Coc- cinelle dite «Ovale» (en raison de la forme de sa lunette arrière) reste gravée dans sa mémoire. «Tout a commencé dans la mai- son familiale. Mon grand-père était un collectionneur dans l’âme. Il ne jetait ja- mais rien. A sa mort, il nous a même laissé une vieille Coccinelle ovale de 1956. Je la connais donc depuis ma plus tendre en- fance. Elle a longtemps été mon refuge. Je m’y retranchais quand je me sentais moins bien. J’ai toujours éprouvé un sentiment par- ticulier pour cette voiture.» Malheureuse- ment, Tijs n’a pas pu la sauver. Un jour, la voiture a disparu de la famille. «Mais elle continuait à m’obséder. C’est alors que j’ai décidé que j’en aurais une un jour. Ma seule
exigence : que ce soit une copie exacte. Une Coccinelle ovale du temps de mon grand- père.» Par le plus grand des hasards, Tijs est tombé sur une super occasion. «Sur un site de petites annonces», raconte-t-il. “Je me souviens avoir dit à mon épouse : «il faut que je me rende à Liège ce soir. Et c’est là que je l’ai vue. Deux minutes plus tard, je retirais de l’argent au distributeur et je
payais l’acompte. Elle était à moi ! Un vrai coup de foudre.» Aujourd’hui, la Coccinelle fait partie de la famille. «Mon épouse et moi l’emmenons en excursion. Et chaque fois, c’est un retour dans le passé. Rien que les odeurs... c’est quelque chose qu’on n’oublie pas. Lorsque je m’installe au volant, je re- trouve l’odeur familière de jadis. Ma jour- née est réussie.»
Tatjana - VAG-girl
Tatjana est une femme de caractère. Cela fait des années qu’elle s’investit en faveur de la communauté Volkswagen.
Pour «Behind the Wheel», nous avons voulu voir comment elle menait à bien l’organisa- tion de son propre événement VAG. «Tout a commencé au garage de mon père», se souvient Tatjana. «Il est mécanicien de for- mation et je me souviens que je passais des heures avec lui. Il m’a littéralement trans- mis sa passion. C’est là que j’ai grandi, à ses côtés.» Tatjana est très vite devenue une référence dans le petit monde de l’automo- bile. «Je suis très présente sur les forums automobiles. C’est un milieu où les femmes ne sont pas souvent prises au sérieux. Un jour, pour rire, j’ai écrit : ‘Je vais créer un groupe réservé aux femmes’. Et je l’ai fait !», dit-elle en riant. «L’essor du groupe a été très rapide. Aujourd’hui, nous sommes des centaines à partager des photos, à dialoguer, à donner des conseils. Partager est devenu notre passion.» Cet hiver, Tatjana a décidé
d’organiser sa propre manifestation. «Le premier événement imaginé et mis sur pied par des femmes», clame-t-elle fièrement. «Nous voulons montrer par-là que nous, les femmes, sommes parfaitement capables de créer un événement. Un événement que nous espérons voir grandir et s’instal- ler dans la durée. En attendant, une chose
est sûre : je suis déjà immensément fière !» Fan indéfectible de Volkswagen, Tatjana est aussi une maman comblée. «J’arrive par- faitement à concilier mes deux passions. Les enfants m’accompagnent toujours au garage. Ils jouent sur la banquette arrière de la Golf pendant que je fais ce que j’ai à faire. Que rêver de mieux ?»